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Biographie

Les droits humains nous protègent. Protégeons-les !

Cette phrase est pour moi bien davantage qu’un slogan. C’est une intuition ancienne, devenue conviction ancrée dans 25 ans d’expériences dans la conduite de recherches, de stratégies de changement, l’animation de réseaux et collectifs, l’enseignement du droit international et des luttes sociales notamment. Les droits humains nous protègent, il nous faut dès lors tout faire pour les protéger en retour. 

Petit retour sur le cheminement d’une conviction. 

© Tatiana Chumakova/ Intervention sur la désobéissance civile pour les 30 ans du Rainbow Warrior. Avec JF Julliard, de Greenpeace (à droite) Edwy Plenel et Kumi Naidoo (hors champ)
© Tatiana Chumakova/ Intervention sur la désobéissance civile pour les 30 ans du Rainbow Warrior. Avec JF Julliard, de Greenpeace (à droite) Edwy Plenel et Kumi Naidoo (hors champ)

Une passion et une formation : l’histoire contemporaine

Historien de formation, praticien du droit international par conviction, cela fait 25 ans que j’ai eu la chance, et fait ce choix de vie, de côtoyer au quotidien des personnes courageuses et inspirantes, les défenseur.e.s des droits humains : du Guatemala à la Russie, de la France aux Etats-Unis, ils ont nourri chaque jour mon chemin professionnel et militant.

En 2001, je terminais mes études d’histoire contemporaine à l’université Paris Nanterre. Mon domaine d’étude : les violences de masse du XXème siècles engendrées par des sociétés industrielles européennes ayant conquis le reste du monde par la violence coloniale.

Mon champ de recherche : comment la génération allemande d’après-guerre demandait-elle des comptes à la génération des parents, compromise irrémédiablement par sa participation au régime national-socialiste ? Comment reconstruit-on une identité collective, basée sur la reconnaissance mémorielle et historique crimes d’une ampleur historique rarement égalées ?

Passionné d’histoire, mais aussi avide de découvrir le monde et de participer à ses luttes sociales, je décidais, grâce au Collectif Guatemala, de partir comme observateur international dans ce pays, concentré des inégalités issues des processus de colonisation moderne, auprès de défenseurs autochtones des droits humains persécutés. 

L’accompagnement international, vise, par une présence impartiale à documenter et dissuader les violations potentielles des droits humains contre des militants menacés.

Les peuples autochtones persécutés et discriminés du Guatemala

Mon tournant vers le droit international des droits humains

J’eus la chance extraordinaire de partager le quotidien de nombreuses familles de villages mayas ixiles, engagées comme témoins et parties civiles d’un procès historique, le procès pour génocide commis par les hauts commandements des juntes militaires au pouvoir dans le pays au tournant des années 1970 et 1980.
Je rencontrai des gens, qui par leur humilité, courage, dignité, et résilience, m’inspirèrent tellement que je décidais de bifurquer professionnellement : fini les concours de l’enseignement pour devenir professeur d’histoire-géographie, je tentais ce nouveau chemin de  la lutte pour les droits à temps plein, comme militant et professionnel.

©Privé/ Graffiti par le collectif d'enfants de disparus HIJOS, dans les rues de la capitale Guatemala Ciudad, 2001
©Privé/ Graffiti par le collectif d'enfants de disparus HIJOS, dans les rues de la capitale Guatemala Ciudad, 2001

25 ans comme praticien des droits humains

Bientôt un quart de siècle plus tard, devenu un praticien reconnu de la défense des droits humains, j’ai travaillé pour et avec des associations, de taille, réputation, influence et spécialisation très variées. 

Le fait de partager les vies et combats de celles et ceux qui, sur tous les continents, indépendamment de leur genre, culture, milieu social, par leur extrême diversité même, se battent au quotidien pour faire respecter les droits, m’a démontré chaque jour, l’universalité de ces aspirations, derrière l’apparente diversité des chemins et langues qu’elles empruntent.

Ces droits, héritage de nos ainés, ont été conquis, rarement donnés, à l’issue de luttes sociales et politiques qui ont eu lieu sur tous les continents et à toutes les échelles.

Des champs de compétences et d’expertise particuliers

A mon échelle, je souhaite être un passeur, parmi tant d’autres, et mettre au service des acteurs et actrices qui les promeuvent (associations, syndicats, collectifs…) les champs de compétence que j’ai développés dans :

  • La conduite de recherches et d’enquêtes
  • L’appui à l’élaboration de stratégies de changement (campagne et plaidoyer)
  • L’animation de réseaux d’acteurs et la coordination de projets
  • La formation et l’enseignement

Quelques-unes des particularités liées à mon parcours de vie :
Une formation et une passion pour une approche historienne des luttes pour les droits, mêlée à 25 ans comme praticien du droit international des droits humains, en particulier dans quatre champs d’expertise :

  • Les libertés publiques (notamment les droits à la liberté d’expression, d’association et de religion)
  • La protection des défenseur.e.s des droits humains et des espaces des sociétés civiles
  • La conciliation entre enjeux de sécurité (politiques antiterroristes, maintien de l’ordre, surveillance…) et protection des droits humains
  • L’observation des pratiques policières (usage de la force, discriminations…) 

Une deuxième particularité est que je comprends et m’exprime dans quatre langues : le français, l’anglais, l’espagnol et l’allemand.

Quelle que soit la langue dans laquelle nous échangerons, vous trouverez à vos côtés un acteur engagé, créatif, aimant et sachant fédérer les énergies et compétences au service de la cause qui nous unit.